Augustin le Dœuf
Nom de guerre Bezen Perrot : VERDIER
Année
d'engagement
?
Né en 1924 à Maël-Carhaix
Mort à Rennes le 10 mai 1944
20
ans
Augustin le Dœuff apparaît comme un élément sur de la formation, c'est à ce titre qu'il est lancé, avec Maurice Lemoine, à la recherche de Georges Esnol qui a déserté la formation Perrot.
Le 10 mai 1944,Augustin le Dœuff participe à l'arrestation du résistant Maurice Prestaut, responsable militaire du MLN (Mouvement de Libération Nord) pour la région Bretagne.
Maurice Prestaut qui a caché une arme tue Augustin le Dœuff et blesse Goulven Jacq.
En son hommage, en mars 1945, en Allemagne, une section du Bezen Perrot prend le nom de Ker Le Dœuff .
Source : "Le bezen Perrot" de Yannick Botrel
Yann Bouëssel-du-Bourg qui assiste à la cérémonie raconte :
La cérémonie au cimetière fut grandiose dans sa simplicité. Nous étions là assez nombreux. Je remarquai Roparz Hemon à qui Jos Youenou me présenta […], Youenn Drezen, les autres je les ai oubliés (Meavenn était aussi présente).Le père d'Augustin le Dœuff a également assisté à la cérémonie.
L’armée allemande avait tenu à marquer la nouvelle fraternité germano-bretonne.
Une section rendait les honneurs et tira plusieurs salves.
J’admirai l’extraordinaire perfection de la mécanique allemande.
Il y eut trois discours : l’un en allemand du Commandeur (Grimm je crois), un autre en breton de Lainé saluant l’entrée du jeune seigneur dans le Gwenva, le Paradis des braves, enfin Ange Péresse prononça une courte allocution en français.
Puis un biniou joua l’air de “Ich hatt einen Kameraden” et nous chantâmes le Bro Gozh au garde à vous.
Une fois inhumé, Le Dœuff est inscrit dans le livre d’entrée des défunts du cimetière en qualité de :
SS mann sicherheitspolizei (SIPO) (police de sûreté).