Georges Esnol, homme de peu de caractère mais très attaché à la Bretagne ne s'engagera pas politiquement.

Il n'a appartenu ni au service spécial de Célestin Lainé ni au PNB.

 

Après des études médiocres, il écrit quelques articles pour le  journal "La Bretagne" dont le directeur est Yann Fouéré.

 

Fin décembre 1943, il reçoit une convocation des services allemands pour aller travailler à Lorient.

Il refuse de s'y rendre.

Il est alors contacté par Maurice Lemoine, militant très engagé, responsable de la section du PNB de Vannes.

Début janvier 1944,  Maurice Lemoine lui propose de rejoindre ensemble à Rennes une "association de Bretons réfractaires" qui s'avère être en fait le Bezen Perrot.

Il aurait alors, selon sa défense, souscrit un engagement "en ignorant l'activité exacte de cette formation".

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En mars malade il rentre dans sa famille à Arzon.

Ne voulant plus retourner au Bezen Perrot trois hommes : Christian le Part >, Maurice Lemoine > et Auguste le Deuff >  viennent le chercher et exercent des pressions en menaçant sa famille.

     

Contraint de  revenir au Bezen Perrot, Georges Esnol fera preuve de mauvaise volonté dans l'exécution de ses missions.

Son activité semble se limiter à une seule opération.

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Il fuit Rennes avec l'unité Perrot et rejoint Tübingen.

Il est affecté au groupe "Ker Laizet" commandé par Yann Guiomard >

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Il rentre en France début Juin .

Son cas est jugé en avril 1952 , il est condamné à 5 ans de prison avec sursis.

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Il s'installera à Vannes comme droguiste