Fils d'un forgeron de Plougastel-Daoulas Goulven Jacq est admis en 1926 , grace à des bourses, au lycée de Brest.
Il y rencontre le professeur Roparz Hemon et un élève du même âge que lui : Fransez Kervella >
A la fin de ses études en 1932 il est employé de bureau chez un négociant de Brest.
En 1938 il épouse Rozenn Le Quellec.
Un an plus tard il est mobilisé durant "la drôle de guerre" ( de 1939 à 1940 )
De 1940 à 1941 il devient instituteur mais en conflit avec son directeur au sujet de l'enseignement de la langue bretonne il quitte son poste.
Il travaille ensuite dans le batiment.
Membre du PNB et de la Lu Brezon de Célestin Lainé,
fin 1943 il intègre le Bezen Perrot.
Il sera un membre très actif dans la chasse aux maquisards.
Le 10 mai 1944, à Rennes, un résistant retenu par le Bezen Perrot, abat Augustin le Dœuff avec une arme qu'il avait caché.
Goulven Jacq sera blessé.
Il se repliera, en août 1944, avec le Bezen Perrot sur Tübinguen en Allemagne.
Il y recevra le grade d'oberscharfürher et sera décoré de la médaille des blessés de guerre
1946 / 1953 Réfugié en Espagne
Goulven Jacq séjourne ensuite durant un an et demi au monastère de Santo Domingo à Silos.
Avec les moines de Saint Benoit il y travaille comme jardinier.
Ce monastère faisait partie de de la "filière d'évasion" de Yann Fouéré.
Goulven Jacq y séjournera d'ailleurs en compagnie de René Guiomard et Auguste Ménard.
1953 - Réfugié au Brésil
En juin 1948 il se rend à Madrid où il séjournera quatre ans avant de faire une demande d'entrée au Brésil.
En 1953 il débarque à Santos ( état de São Paulo ).
Il y découvrira l'œuvre du fondateur du spiritisme Allan KARDEC et du médium brésilien le plus célèbre et le plus prolifique du XXᵉ siècle : Chico XAVIER dont il traduira un ouvrage en breton : e bro ar richer c'hlas.
1961 - Retour en Bretagne
En 1961, Goulven Jacq rentre en Bretagne avec sa famille et s'installe à Saint-Brieuc où il rencontre beaucoup de difficultés pour trouver un emploi.
En 1986 à la mort de son épouse il s'installe à Quiberon .
Il décède en 1994 à Saint-Avé .
Source :
Opérations auxquelles il a participé
En 1976 Goulven Jacq recoit le prix Xavier De langlais pour : Pinvidigezh ar Paour
C'est le premier à recevoir ce prix.