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Les Kommandos

Les Kommandos sont des unités de la Wehrmacht

(armées du IIIe Reich, à l'exclusion des formations armées du parti nazi)

Rattachés à la 343e division d'infanterie, cette division a été formée le 1er octobre 1942 et envoyée en Bretagne en novembre 1942 comme force d'occupation et de défenses côtières.

Elle stationne en Bretagne dans le cadre du Mur de l’Atlantique.

Après le Débarquement en Normandie, elle n’est pas transférée en Normandie. 

Elle se retrouve encerclée en Bretagne après la percée d’Avranches.

Elle participe à la défense de Brest où ses éléments sont détruits.

Elle est dissoute le 29 septembre 1944.

Ces Kommandos formés de soldats allemands ont été appuyés par des collaborateurs locaux.

Lors des interventions militaires les collaborateurs portaient l'uniforme de la Wehrmacht.

Implantation des Kommandos

Brest - Saint-Brieuc - Vannes - Quimper - Pontivy - Locminé - Landerneau

Le plus connu et le plus redoutable

Le Kommando de Landerneau

ou Kommando Schaad

Kommando de Landerneau

Date de création : 17 avril 1944

CHEF : Le lieutenant Willy Kruger secondé par le sergent Herbert Schaad

Une vingtaine d'hommes de troupe allemands

Membres bretons actifs (une dizaine) dont :

- Hervé Botros 

- André Geffroy (le grand Gef) 

- Jean Corre (résistant retourné)

- Gabriel Poquet (résistant retourné)

- Paul Le Rest

- Edmond Joly

- Joachim Darsel

- René Le Hir

Le rayon d'action du Kommando de Landerneau ne s'est pas limité au finistère.

Il a été également actif dans l'Ille-et-Vilaine et le Morbihan. 

Souvent associé à des hommes du  Bezen Perrot lors des opérations de chasse aux maquisards.

Traque de l'assassin de l'abbé Yann-Vari Perrot

À la suite de l'assassinat le 12 décembre 1943 de l'abbé Jean-Vari Perrot, l'enquête est alors conduite par le Kommando de Landerneau.

Dès le printemps 1944, les Allemands parviennent à identifier l'auteur du coup de feu.

Le sergent Schaad reçoit de la Gestapo de Rennes une liste de suspects qui lui avait été adressée par une femme originaire de Huelgoat et vivant à Rennes (à la libération elle sera condamnée à spt ans de travaux forçés).

Au cours d'une expédition à Scrignac et à Huelgoat, les Allemands, accompagnés de militants nationalistes bretons, dont André Geffroy, arrêtent certaines des personnes figurant sur la liste. Mais Jean Thépaut parvient à passer entre les mailles du filet. Il semble qu’il se soit mis à l'abri en Normandie.

Le Kommando reviendra à deux reprises au moins à Scrignac :

- en juin où il arrête notamment deux cousins, membres des FTP, Armel et Francis Coant, qui seront fusillés à Rennes quelques jours plus tard.

- le 19 juillet où il essuie le feu de trois résistants, en tue un, Jean Bernard et met le feu à sa maison. 

SOURCE : Thierry Guidet

qui a tué Yann-Vari Perrot

Herbert Schaad

Le Sergent Herbert Schaad,

maitrisant parfaitement le français c'est le véritable chef du Kommando de Landerneau .

Né le 10 janvier 1906 à Stuttgart, il a étudié à la Sorbonne et a effectué une thèse concernant Jean-Jacques Rousseau.

Il commence par être interprète à la Standortkommandantur de Landerneau, puis malgré son grade peu élevé, il dirige le Kommando efficacement pour les Autorités Allemandes et fait preuve de cruauté à l'égard des personnes arrêtées, résistantes pour une bonne part.

Il termine la guerre avec le grade d’adjudant.
Il est jugé à Paris par  le Tribunal Permanent des Forces Armées (T.P.F.A.) de Paris, du 26 au 28 novembre 1951, pour assassinats, meurtres, coups et blessures volontaires, pillages, incendies criminels, commis entre avril et août 1944 dans la région de Landerneau.

Il est condamné aux travaux forcés à perpétuité.

Il sera libéré le 26 juin 1954.

           source : 

edouard leclerc

En 1965, il est décoré de l’Ordre national du Mérite.

En 1983, il est élu "Breton de l'année" par Armor Magazine.

En 2009, il a été promu Chevalier de la Légion d'honneur.

                  (au grand dam de la famille de François Pengam).

Edouard Leclerc a été emprisonné six mois à la Libération. Dans ses dépositions au groupe de résistants FTP de Landerneau, il avoue avoir renseigné les allemands et leur avoir donné des noms de résistants, dont celui de François Pengam. Il se rendait régulièrement à la Kommandantur où il rencontrait l'officier (sic)  Herbert Schaad, le responsable du Kommando de 20 personnes dirigé par le lieutenant Krüger qui traquait les résistants et les torturait au manoir de Colleville, à Landerneau.

Finalement, Edouard Leclerc bénéficia d'un non-lieu. Le procureur de la République écrivit à la famille de François Pengam que: "Examiné du point de vue mental, il a été reconnu irresponsable de ses actes".  Personnage multiple en effet que ce futur milliardaire à demi fou à 17 ans...

            source : 

Le kommando IC 343 ...

Moins d'une dizaine d'hommes actifs

mais aussi une autre 

collaboration bien plus discrète

Il y avait des bretonnants à Bourbriac.

Membres du bezen Perrot, du Kommando de Landerneau,d'autres... ?

Sujet très, très controversé.

KdL
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