Né le 02 octobre 1921 à Saint-Nazaire.
épouse Denise Guieysse le 08 juillet 1972.
Mort le 16 mars 1987 à Vitry-Sur-Seine.
Emile Luec
66
ans
Membre du Service Spécial
de Célestin Lainé.
Louis Feutren, Yann Guiomard et Emile Luec
Denise Guieysse
Fille de Marcel Guieysse
Née le 21 avril 1907 à Vire.
épouse Emile Luec le 08 juillet 1972
a vécu à Vitry-Sur-Seine
Morte le 10 août 1997 lors d'un voyage à Saint-Nazaire.
En juillet 1940, elle devient secrétaire de son père, alors chef départemental du PNB pour le Morbihan.
De plus en plus intransigeante dans ses positions, Denise Guieysse délaisse le PNB de Raymond Delaporte en se rapprochant de l'Unité Perrot, pour finalement rallier le CNB (Conseil National Breton).
Dans le même temps, elle devient sectataire de la foi celtique que Lainé élabore depuis 1934.
Août 1944
Compagne d'Emile Luec elle fuit la France avec le Bezen Perrot
la famille Guieysse rejoint le professeur Mülhausen à Oberkirschberg.
Là, Denise Guieysse produit avec son père plusieurs lettres circulaires du CNB et participe à la tentative de publier un nouveau numéro de Breiz Atao sous la direction de Célestin Lainé, à destination des Bretons exilés en Allemagne et des militants restés en France.
Arrêtée en mai 1945, la famille Guieysse est livrée aux autorités françaises et emprisonnée à Mannheim, Schirmeck, puis Ecouvres, avant d'être transférée à Rennes en octobre 1945
Jugée, elle est acquittée en juin 1946 et condamnée à la dégradation nationale avec interdiction de séjour en Bretagne.
Elle crée en 1926 avec René-Yves Creston une section de l’Union de la Jeunesse en Bretagne.
membre du PAB -1927
membre du groupe Gwenn-Ha-Du
membre du comité directeur du PNB à sa création en 1931
membre des Bagadou Stourm - 1933
membre du CNB -1940
Compagne puis épouse d'Emile Luec soldat du Bezen Perrot
Denise Guieysse - 1933 -
membre des Bagadou Stourm
Denise était un vrai soldat. Elle en avait l'allure un peu lourde. Elle semblait porter une sorte d'armure.
Son ardeur bretonne n'avait d'égale que sa discrétion.
Elle ne parlait guère et son visage ne laissait rien deviner.
Sa capacité à garder des secrets, son dévouement, à l'époque où les persécutions policières commençaient à se faire plus lourdes sur les militants autonomistes, avaient fait d'elle à Paris la personne de confiance des dirigeants
de Breiz Atao.
elle rendit aussi de grands services, de nature différente, à Célestin Lainé, l'un des animateurs à l'époque de
Gwenn-ha-du, et à François Debauvais qui était alors avec Olier Mordrel la figure de proue du nationalisme breton...
Source : Yann Fouéré, La patrie interdite