MILICE française
La Milice française a été créée par le régime de Vichy le 20 janvier 1943.
Les miliciens du "groupe de Bretagne" portaient sur le bras gauche un écusson avec des hermines .
Miliciens à Rennes
La Milice française a été implantée à Rennes en avril 1944 par Raymond du Perron de Maurin, auparavant délégué départemental puis régional de la LVF et commissaire aux questions juives.
Groupe de Bretagne
Le 15 mai 1944 arrive un détachement d'une dizaine de miliciens commandé par Emile Schwaller,
( originaire de Lorraine ) ancien de la LVF ayant combattu sur le front russe.
À Rennes il recrute son « groupe de Bretagne » qui atteint une centaine d'hommes.
Raymond du Perron de Maurin et Emile Schwaller
ont été fusillé à Rennes ( centre de tir de coëtlogon ) en novembre 1946
On n'a jamais retrouvé de trace de Joseph Di Costanzo apres la guerre.
Deuxième unité de marche des francs-gardes de la Milice
Le 8 juin 1944 arrive de Poitiers
la 2e unité de marche des francs-gardes de la Milice,
forte de 160 francs-gardes, en majorité de la région parisienne,et
commandée par le capitaine Joseph Di Costanzo.
Créée par Joseph Darnand, la Franc-garde était constituée de miliciens âgés de 18 à 45 ans et formait le corps d'élite de la milice.
Elle était composée d'unités hiérarchisées, instruites techniquement et préparées au combat.
Roger Le Neuf de Neufville chef de trentaine
puis inspecteur de la milice à Rennes
Né en 1907 - Fusillé le 13 décembre 1946
en 1944, Theophile Jeusset →
( impliqué dans l'attentat de Rennes →)
était le chef de presse et de propagande
de l'unité de marche de la milice française.
La milice en couple
MSR (Aime et sers)
Mouvement Social Révolutionnaire
Le Mouvement social révolutionnaire était un parti d'inspiration fasciste, fondé à Paris en 1940.
Fondé par Eugène Deloncle, ancien chef de la CAGOULE, et Eugène Schueller, propriétaire du groupe L'Oréal, le mouvement regroupait nombre d'anciens cagoulards (Jean Filiol, Jacques Corrèze, etc.), des patrons de droite tel Georges Laederich, mais aussi des personnalités venues d'autres horizons, comme Jean Fontenoy. Son orientation était d'inspiration fasciste et plutôt collaborationniste que purement vichyste.
Le programme de l’organisation, approuvé par Otto Abetz, ambassadeur du Reich, indique : « Nous voulons construire la nouvelle Europe en coopération avec l’Allemagne nationale-socialiste et toutes les autres nations européennes libérées comme elles du capitalisme libéral, du judaïsme, du bolchévisme et de la franc-maçonnerie (...), donner aux juifs qui seront conservés en France un statut sévère les empêchant de polluer notre race. »
L'organe du mouvement était la revue "Révolution nationale", animée notamment par l'écrivain Lucien Combelle.
Actif surtout à Paris, le MSR se voulait un concurrent du Parti populaire français (PPF), et était proche du Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat, avec lequel il fusionna en février 1941, mais la rupture fut consommée dès le mois d'octobre. Le 22 juin 1941, l'Allemagne entre en guerre contre l'URSS.
Un mois plus tard, Deloncle et Schueller fondent la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF) que certains de ses militants rejoignent sur le front de l'Est.
En 1942, une fraction du MSR menée par Georges Soulès et Jehan de Castellane, chef du SR du mouvement, exclut Deloncle du parti, et se rapproche de la Résistance. Grâce à Jehan de Castellane et à son ami Bénouville, Raymond Richard, policier contrôlé par l'Abwehr, entre en contact avec René Hardy envoyé de Bénouville en zone Nord, ce qui concourt sans doute à l'arrestation de Jean Moulin.
Le 27 août 1941, jour d'une cérémonie de départ d'un contingent de la LVF vers le front russe, un attentat contre Pierre Laval a lieu. L'auteur, originaire de Caen, s'appelle Paul Collette, ancien Camelot du Roi.
Le Mouvement social révolutionnaire disparut en 1944.
Source : Wikipédia