Les Balafrés
Mensur und Schmiss
Théophile Jeusset
Nom de guerre Bezen Perrot : MORILLE
Né à Rennes le 25 avril 1910
Mort à Nantes le 14 mai 1968
58
ans
Nom de plume : Jean-Yves Keraudren
1924-1928 - Beaux-Arts
Profession : Peintre-Vitrier
Adhésion au PAB ( Parti Autonomiste Breton )
1929 - Membre de la société secrète KENTOC'H MERVEL >
1930 - Membre du groupe GWENN-HA-DU >
1931 - Adhésion au PNB
1931 - Co-fondateur avec Morvan Lebesque de EVIT KELTIA
( fin 1930 ) qui deviendra le
PARTI NATIONAL INTEGRAL de BRETAGNE
Organe : BREIZ-DA-ZONT
1941 - Fondateur du
MOUVEMENT OUVRIER SOCIAL-NATIONAL BRETON
1944 - chef de presse et de propagande de l'unité de marche de la
MILICE FRANCAISE >
1944 - Engagement dans le BEZEN PERROT
1944 - Repli sur Allemagne avec le BEZEN PERROT (accompagné de son épouse et de ses cinq enfants)
Il se refugie ensuite en Suisse d'où il est expulsé vers la France
1946 - condamné aux travaux forcés à perpétuité
1951 - Fin de détention
1965 - Publication sous le nom de Jean-Yves Keraudren du livre :
A contre-courant
Drapeau du
MOUVEMENT OUVRIER
SOCIAL-NATIONAL BRETON
Suite a l'attentat de Rennes du 17 septembre 1932 revendiqué par GWENN-HA-DU >
Six hommes du groupe BREIZ-DA-ZONT
sont arrêtés le 11 août et libérés le 01 octobre 1932 .
Théophile Jeusset
Joseph Cattelliot
Augustin Cattelliot
Pierre Leroux
Jean Tezé
Louis Joulaud (absent sur la photo était soldat au 41ème Régiment d'infanterie)
Augustin et Joseph Cattelliot étaient frères.
Joseph s'engagera dan le Bezen Perrot ( MOREL )
Pas Augustin qui toutefois fera partie, lors du repli de l'unité Perrot, du convoi de Rennes sur Tübingen .
le PNIB de 1931
est issu de
EVIT KELTIA de 1930
À la fin 1930, EVIT KELTIA est créé par des ultra-catholiques bretons dirigés par Théophile Jeusset qui publient
Breiz da zont, un journal qui s’affirme
" séparatiste, nationaliste et catholique ". Ils forment en mars 1931 le PNIB
( Parti nationaliste intégral de Bretagne ).
Converti au royalisme, Breiz da zont survit deux ans.
Parti Ouvrier Social-National breton
On a très peu parlé de ce groupuscule de prolétaires fondé par un ouvrier peintre en vitraux, Théo Jeusset et un communiste croyant, Jarno.
Ce parti militait pour un état breton populaire fait pour le peuple, par le peuple, appuyé sur la classe paysanne, la plus nombreuse de Bretagne.
Ce mouvement promettait le châtiment de tous les responsables de la guerre en Bretagne, il réclamait la paix immédiate avec l'Allemagne.
Il vomissait le "degaullisme", dernier soubresaut de la bougeoisie bretonne qui voit ses coffres-forts inutiles et des fonctionnaires de l'état français en Bretagne ... Nous voulons un droit basé sur notre ancienne coutume et sur les nécessités modernes bretonnes et non des lois baclées par des bureaucrates irresponsables à Vichy ou ailleurs... Nous voulons qu'il y ait une force armée bretonne, composée de volontaires, qui garantira l'ordre public et ne relèvera que du peuple breton.
Le pain, la paix, la liberté, voilà notre devise, c'est à dire :
Le pain pour les bretons, la paix avec l'Europe, la liberté pour la Bretagne.
Source : le rêve fou des soldats de Breiz Atao - Ronan Caerléon
Ce peuple abruti qui a laissé tuer
Jean-Marie Perrot
porte la marque de l'esclavage !
Théophile Jeusset