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Léon Jasson

Nom de guerre Bezen Perrot : GOUEZ

Né à Rambouillet le 30 décembre 1921 

Fusillé à Rennes le 17 juillet 1946

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25

ans

Il est né a Rambouillet son père étant alors adjudant au 4ème régiment de hussards de cette ville.

Le régiment était stationné depuis 1919 au quartier de la Vénerie ( qui est maintenant appelé quartier général Estienne)

Au moment de la déclaration de guerre le 2 septembre 1939 le régiment rejoindra le front.

Léon Jasson ( père ) est mort vers 1939.

Caserne du père de Léon Jasson du Bezen Perrot
Léon Jasson du Bezen Perrot (GOUEZ)

Etudiant en droit

Membre du PNB

et des

BAGADOU STOURM

Arbre généalogique Léon Jasson du Bezen Perrot

Léon Jasson et Marcel Bibé sont tous les deux nés dans les Yvelines.

Militants du PNB, c'est à Baud, où Marcel Bibé avait de la famille qu'ils ont décidé de s'engager dans le Bezen Perrot.

La"bande"de Baud

Christian Hirgair - SKAO

Pierre Hirgair - YVARC'H

Léon Jasson - GOUEZ

Louis Noguès - KEMENER

Marcel Bibé - TARGAZ ( né à Paris - il vivait à Baud chez sa grand-mère ) 

Tous ont été influencés par Anne-Marie Hirgair (tante de Christian et Pierre).

Anna Hirgair née à Baud le 8 novembre 1892 était très attachée à la culture bretonne.

Elle avait été présidente du groupe folklorique baldivien des Bruyères d’Arvor et adhéra autour de l’année 1937 au "mouvement"  BREIZ ATAO.
Considérée par la police comme une militante acharnée et audacieuse de la cause nationaliste bretonne, elle était l’âme du PNB à Baud dont le siège de la section locale se trouvait à son domicile.
Pour le service des renseignements généraux, c’est chez elle qu’avaient lieu la plupart des réunions et que les membres prenaient leurs consignes. En ce sens, elle exerça une grande influence sur les jeunes militants de sa cellule. 

Léon Jasson était le chef de la section 1

du Bezen Perrot >        

le 27 juillet 1944 il est blessé au bras lors de l'attaque du maquis de Coat-Mallouen à Plésidy (Côtes-du-Nord).

Il était hospitalisé à Auray au moment du repli du Bezen Perrot sur l'Allemagne (début Août) >

Il ne reverra jamais son unité.  

Jusqu'au-boutiste, il s'engage dans une unité de la Waffen-SS.

Il a combattu à Bastogne lors de la bataille des Ardennes.

A la fin de la guerre alors qu'il travaillait dans une ferme a Lauterbach (dans le land de la Hesse), il est dénoncé et arrêté par les Américains.

A Rennes,lors de son procès il ne renie rien de ses idées et ne regrette pas ses actes.

Condamné à mort,

Il sera fusillé le 17 juillet 1946 au centre de tir de Coëtlogon près de Rennes.

Il est enterré au cimetière Est de Rennes.

 

André Geffroy ( FERRAND ) sera exécuté en même temps que lui >

Ont été également fusillés ce jour-là : Lussiez, Munoz, Gross et  Maurice Zeller >

Excécution Léon Jasson du Bezen Perrot

Les exécutions d'agents du Reich ont lieu au stand de tir de Coëtlogon avant le lever su soleil.

En règle générale les traîtres sont fusillés à genoux, les yeux bandés.

Les inhumations ont lieu le jour même au cimetière de l'est à Rennes.

Hormis deux transferts de cercueils vers la commune d'origine des défunts, signalés sur le registre, les familles des autres fusillés ne semblent pas s'être manifestées.

Les concessions étant provisoires, il n'y a plus de sépultures.

La seule à avoir fait l'objet d'une concession perpétuelle est celle de Léon Jasson, où quelques rares nostalgiques du PNB se réunissaient il y a encore quelques années devant sa tombe.  

"Ceux qui possèdent au plus haut point cette vertu virile de patience ne souhaitent pas les réalisations immédiates, qu’ils savent éphémères parce que venues avant terme. Ils acceptent les échecs sereinement, car ils ont une vue plus haute et plus juste des choses. Seuls de tels hommes sont capables de préparer la venue indispensable d’une jeune élite nationaliste. En effet, la formation de cette élite exige avant tout une patience que rien ne peut rebuter.

Nos Dieux nous ont laissé l’espérance d’un retour. Pour hâter ce retour, nous avons pris les armes. Nous étions sûrs de la défaite, mais convaincus de la Nécessité de notre Geste. S’il le faut, nous mourrons pour que la Bretagne mérite son indépendance. Je plains sincèrement ceux qui n’ont pas lutté d’une façon pure et désintéressée pour une cause…

Je comprends cette soif de vivre qui tourmente certains hommes devant la mort. Leur passé ne se solde que par des jours d’ennui et de néant. Ils ressentent le besoin de vivre longuement pour que leur vie ait le même poids que celle très courte des morts glorieux.

Il n’ y a aucune raison de désespérer quand on n’a pas attendu d’espérer pour entreprendre et qu’on s’est de longue date préparé à accueillir, d’un front égal, les succès et les échecs, la prison et la mort…

Nous avons la certitude, nous qui avons subi tous les affronts, nous qui avons soutenu les assauts du doute, nous qui avons souffert dans notre foi nationaliste et qui sommes aujourd’hui devant la mort, nous avons la certitude que nos combats, nos défaites et notre sacrifice ne seront pas vains. Nous avons appris la patience et nous savons que ce qui doit arriver n’arrive qu’à son heure; mais nous sentons déjà se lever quelque part dans la patrie bretonne une nouvelle génération nationaliste… et c’est le coeur plein d’ espoir que nous irons au poteau.

J’en étais venu à penser clairement que c’était pour moi une nécessité que de me présenter devant la justice, afin de racheter par mon attitude les fautes des lâches, des faibles et des renégats. Je l’ai décidé sans regret, après avoir mûrement réfléchi."

Léon Jasson

Léon ou Léo ?

On trouve les deux orthographes. 

 Léon Jasson  Bezen Perrot
Maison Léon Jasson Bezen Perrot

La famille Jasson habitait rue de Groussay

à Rambouillet près de la caserne du 4ème régiment de hussards ou léon Jasson (père) était incorporé.

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