
Paul Perrin, beau-frère de Polig Monjarret, adjudant du Bezen, parvient à échapper à la justice en s’enfuyant une première fois du commissariat de Saint-Brieuc, puis du palais de Justice de Rennes. C’est lui qui organise la filière des faux papiers qui permettra à un grand nombre de miliciens de s’enfuir en Irlande, ou en Argentine, comme Mordrel à son retour d’Innsbruck. Yann Fouéré, écrit à ce sujet : « Pour réaliser son projet argentin, il fallait au moins que Mordrel possédât un document d'identité quelconque. Je lui fis donc part de l'existence à Paris de la filière des "vrais-faux passeports". Il m'envoya des photos d'identité et un début de dossier au nom de Costa (…) À Paris, Jacques Bruchet et Paul Perrin, firent les intermédiaires pour déposer le dossier à la préfecture de police. En retirant le passeport, Perrin se chargea de contacter l'ambassade d'Argentine ». (La Maison du Connemara, p. 57).


Acte de naissance de Paul Perrin avec notifiction de son (re)mariage à Casablanca.
