Source : INSEE
59
ans
Marcel Bibé est né à Paris le 16 juillet 1926.
En 1943 et 1944 il vit à Baud chez sa grand-mère.
Il s'engage à l'âge de 17 ans dans le Bezen Perrot.
Baud , où sous l'impulsion de Anne-Marie Hirgair le PNB a une forte influence.
Outre Marcel Bibé d'autres baldiviens s'engageront dans le Bezen Perrrot :
Pierre et Christian Hirgair >
Louis Nogues
Léon Jasson > à qui il vouait une grande admiration.Ils ont toujours été ensemble dans les coups durs.
Après le décès de Auguste le Deuff il a repris le nom de guerre de ce dernier :
VERDIER
Marcel Bibé et Léon Jasson
sont tous les deux nés
dans les Yvelines.
Lors de l'éclatement du Bezen Perrot en Allemagne, Marcel Bibé s'est engagé dans une unité de la Waffen SS et a été capturé par les Russes sur le front de L'est.
Qu'est-il advenu de Marcel Bibé ?
En juillet 1945,
Il est jugé en même temps que :
Louis Guervenou - gracié.
Leon Jasson > - condamné à mort et exécuté en juillet 1946.
André Geffroy > ( FERRAND )- condamné à mort et exécuté en juillet 1946.
Il est condamné par le tribunal de Rennes aux travaux forçés à perpétuité.
La sentence a été plutôt clémente - engagé comme Léon Jasson dans une unité de la Waffen SS il a, lui, échappé à la peine de mort probablement du fait de son jeune âge.
Pourtant lors de son procès il déclara : " même si j'ai eu tort , je ne le reconnaîtrais pas devant des adversaires ".
Marcel Bibé purgera une partie de sa peine dans l'ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof en Alsace.
En 1949, quand Natzweiller-Struthof ferme, Il est transféré à prison de Casabianda en Corse dont la vocation initiale est d'accueillir des détenus condamnés pour des faits de collaboration.
Il s'en évadera.
Déguisé en séminariste, il gagne Paris où les frères Sidos lui obtiennent une lettre d’introduction de la maréchale Pétain auprès de l’épouse du général Franco. Bibé rejoint à Madrid des exilés français qui lui trouvent un emploi d’enseignant. Puis il rencontre une duchesse qui fait de lui le précepteur de ses enfants avant qu’il ne devienne le traducteur officiel des discours de Franco et ne rejoigne le service du Bureau arabe d’Altamira Presse qui édite, notamment, les manuels scolaires, rédigés en français, destinés aux écoles du Maghreb francophone.
( Source : Frédéric Charpier - génération occident )
Le texte ci-dessus de Frédéric Charpier est a relativiser quand on peut lire du même auteur que :
" Marcel Bibé baragouine un français qu'il n'a, semble-t-il, jamais réellement appris" alors que
Marcel Bibé est né et a fait ses études primaires à Paris.
La croix celtique a-t-elle été inspirée par Marcel Bibé
à la droite nationaliste française ?
le camp nazi du Struthof a été réutilisé d'abord comme camp pour l'épuration et l'internement administratif, puis comme centre pénitentiaire jusqu'en 1949.
Marcel Bibé y initiera Pierre Sidos à l'ésotérime celtique.
La croix celtique est adoptée pour la première fois en politique par le mouvement Jeune Nation, dont Pierre Sidos était l’un des cofondateurs.
Cet emblème apparaît ensuite sur le drapeau de L’Œuvre française.
Pierre Sidos - 1927 / 2020
- Membre du mouvement franciste.
- Fondateur de "Jeune Nation".
- Fondateur d' "Occident".
- Fondateur de l'œuvre française
Peu de prisonniers capturés par les Russes sont revenus vivants.
"Environ trois millions de prisonniers de guerre allemands avaient été capturés par l'Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale, la plupart d'entre eux lors des grandes avancées de l'Armée rouge dans la dernière année de la guerre.
Les prisonniers de guerre furent utilisés comme travailleurs forcés dans l'économie de guerre soviétique et lors de la reconstruction d'après-guerre.
En 1950, presque tous les survivants avaient été libérés.
Officiellement, le dernier prisonnier de guerre allemand survivant rentra d'URSS en 1956. Selon les archives soviétiques, 381 067 prisonniers de guerre de la Wehrmacht moururent dans les camps du NKVD (356 700 ressortissants allemands et 24 367 d'autres pays).
Les estimations allemandes évaluent le nombre de prisonniers de guerre allemands morts en URSS à environ 1 million. Elles soutiennent que, parmi ceux signalés comme disparus, beaucoup étaient en fait morts comme prisonniers de guerre."
1335 Bretons et Français sont comptabilisés comme morts en captivité en URSS.
défilé de prisonniers de guerre allemands à Moscou le 17 juillet 1944