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Rafles
St Nicolas-du-Pelem / Maël-Pestivien / St Servais

16 au 18
mai 1944

maquis de st nicolas du pelem

←Saint Nicolas du Pelem

←Saint-Servais

Maël-Pestivien→

16 et 17 mai 1944

Rafles par le

BEZEN PERROT

contre les maquis de la région de

Maël-Pestivien

rafle de maël-Pestivien
Rudolf Kiekhaefer

Engagement du Bezen Perrot
(et de la SSP →)

Ange Péresse, est présent sur le terrain et assure le commandement des trois groupes du Bezen Perrot participant à la traque des résistants.

Léon Jasson, chef section, fait partie de l'opération.

les chefs de groupe : - Michel Chevillotte (engagé sur le terrain à Maël-Pestivien) 

                                   - Jean Bourhis (groupe chargé de la garde des prisoniers à St Nicolas-du- Pelem)

                                   - Jean Guiomard

 

 les gour : - René Guiomard

                 - Corentin Faou

                 - Antoine Le roy

                 - Louis Nogues

                 - Jean Miniou

                 - Hoël Chevalier

                 - Jean le Noac'h

                 - Louis le Guillou

                 - Jacques Malrieu

                 - Marcel Bibé

                 - Julien le Boëdec

                 - Marcel Hascoët

                 - x Hirgair

                 - Jean Larnicol

                 - Raymond Magrez 

                 - André Geffroy

Soit un total d'une vingtaine d'hommes de l'unité Perrot.

Quelques hommes du SSP en uniforme bleu fonçé avec un brassard jaune au bras gauche sont également engagés.                                

​​​

Source : "Le Bezen Perrot" de Yannick Botrel

Témoignages

Témoignage d'André Geffroy (FERRANT)

"Ce jour là Michel Chevillotte est le chef de mon groupe.

Louis Guervenou (le fourrier du Bezen Perrot) nous remet à chacun un uniforme SS et un pistolet.

Départ vers 19 heures, direction Saint-Brieuc où nous passons la nuit.

Nous sommes rejoints par Ange Péresse, Léon Jasson et une dizaine d'hommes.

Départ le lendemain vers 9 heures.

Arrivée a Saint-Nicolas vers midi.

Lorsque nous arrivons une quarantaine d'hommes est déjà gardée par la formation Perrot.

Les détenus étaient surveillés à l'école de saint-Nicolas par des hommes du Bezen et de la SSP.

Je ne saurais dire à quelle opération les kommandos de Péresse et Jasson ont participé dans la matinée.

Vers 13h30 mon chef de groupe m'a désigné pour monter la garde à l'entrée de l'école et à cet effet il m'a donné une mitraillette.

Plus tard j'ai été relevé par MORIN (René Guiomard) et je suis parti me reposer dans un car qui stationnait dans la cour de l'école.

Vers 15h30, Michel Chevillotte a rassemblé les hommes de son groupe puis nous avons pris place dans une camionnette précédée par deux Citroën à traction avant.

Au bout de deux où trois kilomètres, le convoi s'est arrêté en pleine campagne et nous avons reçu l'ordre de descendre des véhicules.

Les soldats allemands ont été divisés en deux groupes de dix hommes.

Michel Chevillotte a réparti ses hommes entre les deux groupes en question.

Nous nous sommes ensuite dispersés dans la campagne et nous avons effectué une battue.

Commes nous étions incorporés avec les Allemands, nous n'avons pas reçu de consignes spéciales, mais nous avions l'ordre d'appréhender tout homme qui serait rencontré."

(La battue est un échec - des fermiers ayant reconnu avoir ravitaillé des patriotes leurs fermes (2) sont incendiées.)

 

"le lendemain tiage des prisonniers :

ceux qui faisaient partie du maquis et ceux qui les avaient aidé.

Ils sont embarqués dans un car et dirigés vers la maison d'arrêt de Saint-Brieuc.

Deux ou trois d'entre eux sont transférés directement à Rennes."

Témoignage de Corentin Faou (MIKAEL)

Corentin Faou déclare que son groupe avait quitté Rennes dans un car avec une dizaine  d'officiers allemands.

Lui-même était dans une voiture allemande et avait couché la veille à guingamp.

A Saint-Nicolas-du-Pelem il voit Jean Bourhis (GUEVEL) armé d'une mitraillette gardant des gendarmes dans la mairie.

Les personnes arrêtées étaient gardées par des Russes sous le préau de l'école. 

Témoignage de Marcel Hascoët (GWINVER)

Marcel Hascoët qui fait partie du Groupe DIXMUDE (commandé par Jean Bourhis) déclare :

Les prisonniers étaient enfermés dans l'école de Saint-Nicolas.

Jean Bourhis, Jean Larnicol (GONIDEC) et moi allions les chercher pour les mener à l'interrogatoire fait par les Allemands.

 

(les membres du Bezen Perrot logent à l'hôtel Bertrand)  

hotel bertrand sait nicolas du pelem

les hommes du Bezen Perrot sont restés en opération durant trois jours et ont fait de nombreux prisonniers.

Sur la route de Lanrivain, à trois kilomètres du bourg, un jeune homme s'est fait tuer par les Allemands et les Perrot qui les accompagnaient.  

Témoignage du gendarme Ernest Magoarou

Les officiers allemands ont demandé aux hommes du Bezen Perrot de ne pas nous toucher.

Témoignage du Garde-champêtre de Saint-Nicolas

Il se souvient que les hommes du Bezen Perrot n'hésitaient pas à s'interpeller en breton.

Ce qui en plein pays bretonnant ne passe pas inaperçu.

Deux gour parlaient très bien le breton entre eux.

(très probablement les cousins Corentin Faou et jean Larnicol).

Il se rappelle également qu'un des hommes, de grande taille, parlait couramment le breton avec un accent finistérien du littoral.

Il était habillé dans la tenue des SS.

(il s'agit certainement de Michel Chevillotte (BLEIZ) qui refusant de parler en français, ne s'exprimait qu'en breton ou en allemand) 

Source de ces témoignages : "le Bezen Perrot" de Kristan Hamon 

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