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Marc le Berre

Né à Plonéour-Lanvern le 14 mai 1899

Mort à Quimper 02 août 1968

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69

ans

Marc le berre PNB

15 avril 1933 : marié avec Anne Kerloc'h, neuf enfants.
 

Autonomiste régionaliste breton, membre du mouvement artistique "Ar Seiz Breur", il milite avec une grande activité.

Très attaché aux idées du PNB il est investi chef d'arrondissement du parti à Quimper.

Commerçant, il se livre au marché noir au profit des Allemands qui achetaient beaucoup chez lui.

Collaborateur, agent de renseignements pour les Allemands.


Selon le témoignage du collaborateur  Roger Elophe, il organisait des réunions contre la Résistance dans le plus grand secret en rapport avec la Gestapo (SD) et la Propagandastaffel, dirigé par Auguste Labbé.

Pour des raisons de discrétion et de sécurité, les membres collaborateurs du Parti National Breton (PNB) ne venaient jamais au siège du SD. 

Le 21 novembre 1942, il contacte la Propagandastaffel de Quimper pour faire un cadeau de Noël de la part d'un commerçant et industriel national breton.


Il fait confectionner par l'entreprise industrielle Crêperies de Locminé de Yann Brickler, 120 boîtes fantaisies de crêpes dentelles "Les Gavottes" expédiées par la Croix Rouge allemande et destinées comme cadeaux aux soldats allemands de Stalingrad, chaque boîte étant accompagnée d'un petit message en allemand : "Aux héros de Stalingrad", "Aux libérateurs de l'Europe", "Un joyeux Noël", message signé : "Un Breton reconnaissant".

Le 07 septembre 1943 il assiste aux obsèques de Yann Brickler, assassiné par la Résistance.

Se sentant visé, il se tient dans une prudente réserve.

Marc le Berre PNB

En mai 1944 il est avisé officieusement par un ecclésiastique qu'un tribunal communo-gaulliste aurait prononcé sa condamnation à mort.

Le 20 septembre 1944 pour avoir directement servi et favoriser les desseins de l'ennemi, il est astreint à résider au camp d'internement administratif de Saint-Charles en attendant son transfert au camp Marguerite à Rennes.


Condamné contradictoirement par la Chambre civique de Quimper, à la dégradation nationale, confiscation de ses biens, interdiction de séjour dans tous les départements du Finistère, les Côtes-du-Nord, l'Ille-et-Vilaine, le Morbihan et les départements limitrophes, et aux dépens, pour indignité nationale.

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UNVANIEZ KOAD KEV

En 1957, dix huit mètres de talus bordant l'endroit de la route où tomba l'abbé Yann-Vari Perrot furent achetés au nom de Marc le Berre.

Une Croix rouge y fut plantée en 1958.

Cette même année naîtra l'association UNVANIEZ KOAD KEO (UKK)

Marc le Berre sera secrétaire de cette association sous la présidence de Yann Ezel.

Yann Ezel PNB

Le docteur Yann Ezel, premier président de l'UKK fut chef de section du PNB de Douarnenez.

Source PDF

croix rouge abbé perrot Scrignac

Croix marquant l'emplacement de l'assassinat 

de l'Abbé Yann-Vari Perrot

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Chapelle de Koad Kev

à Scrignac

"Inventeur" du KABIG

La relance par le rappel de son authenticité ouvrière bretonne

 

Le Kab an aod (cape de grève) est initialement un vêtement porté dans le pays Pagan, dans le Nord Finistère par des goémoniers qui, exposés à des conditions de travail éprouvantes, l’avaient adopté pour sa résistance aux efforts et au froid lorsqu’ils allaient arracher le goémon autour des rochers.

 

C’est dans le pays Bigouden, où cette tradition vestimentaire n’existait pas, que se manifestent les initiatives de relance.

Ainsi, avec le dessein de promouvoir une mode bretonne de son temps, Marc Le Berre, membre des Seiz Breur et militant nationaliste, s’y intéresse dès 1937, date à laquelle le kab gwenn est porté couramment par les vacanciers brestois, landernéens, quimpérois ou rennais séjournant à Brignogan.

Auprès des autochtones, cette vogue leur vaut le renom ironique de "lakizien" (prononcé lakichenn), les laquais, "ceux qui ne font rien".

Après la Seconde Guerre mondiale, Marc Le Berre s’attache à retrouver les lignes authentiques des anciennes tenues goémonières et, pour cela, fait une copie d’un modèle ancien de la collection du musée départemental breton.

 

Kabig le berre

Kabig Le Berre. Années 1950-1960

Fort des leçons de ce modèle lui montrant la coupe, les boutons, le cranté, les surpiqûres, les lisières, la capuche, le manchon des tenues traditionnelles, il entreprend des confections qui incombent jusqu’en 1951 à l’atelier-ouvroir de Kernisy, à Quimper, puis à l’atelier familial Les Tissages de Locmaria, à l’enseigne L’enfant d’Armor, ou à la maison Ruallem également à Quimper.

Source :

magasin a la ville d'ys le berre
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