Georges PINAULT
dit Goulven PENNAOD
Bien que cité comme gour
dans quelques publications,
son engagement dans le Bezen Perrot
paraît peu probable.
Né à Saint-Malo le 05 mars 1928
Marié à Françoise Maillard le 12 février 1954ll
Mort à Paris le 29 novembre 2000
72
ans
​​Principal nom de plume : Goulven Pennaod
Autres pseudos : Jord Pennaod
Jord Pinault
Fañch Trimer
​
Nom druidique : KADVAN
Fils de commerçants de Saint-Malo, trop jeune pour s'engager dans la LVF,
Georges PINAULT rejoint en 1944 la JEN (Jeunesse Europe Nouvelle) -
Le JEN était la branche jeunes du "groupe collaboration".​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​
Arrêté en 1945 et détenu au camp Marguerite de Rennes, il est rapidement libéré du fait de son jeune âge. (avec une condamnation à cinq ans d'indignité nationale).
​
Il devient inspecteur à la banque de France à Paris puis s'exile au Pays de Galles ou il exerce divers métiers et fréquente les milieux nationalistes Gallois.
​
Il rentre en France pour effectuer son service militaire et s'engage dans la foulée dans l'armée française.
Il participe à la guerre d'Indochine et est parachuté sur Diên Biên Phu.
Il sera détenu un an dans un camp du Viêt Minh.
Il poursuit sa carrière militaire dans l'empire colonial français au Maroc,en Oubangui et au Maroc.
Il terminera sa carrière militaire comme capitaine de l'armée coloniale.​​​​​​​​​​​​​​​​
JEN-Jeunesse Europe Nouvelle
Le groupe "Collaboration" – émanation du Comité France-Allemagne – a créé en mai 1941 une section jeunesse, présidée par Marc Augier ( Saint-Loup ), organisateur du Centre laïc des Auberges de jeunesse, ex-militant de la SFIO, du SNI, membre du cabinet de Léo Lagrange, et fasciné par le nazisme après le Congrès de la jeunesse mondiale en 1937.
Composé essentiellement d’anciens "ajistes" ( Membres du mouvement des auberges de jeunesse ), "collaboration jeunesse" devient les "Jeunes de l’Europe nouvelle" (JEN), dont la création est annoncée dans La Gerbe du 8 mai 1941.
Installée dans l’ancien siège du journal de Louise Weiss, L’Europe nouvelle, l’organisation est autorisée le
20 novembre 1941 par le MBF ( le Militärbefehlshaber était le Commandement militaire des forces d'occupation allemandes ).
Sous la direction de Jacques Schweitzer (1904-1981, avocat passé par les « Jeunesses patriotes » de Pierre Taittinger puis, après la dissolution des ligues par le Front populaire, président des "Jeunesses nationales et sociales", qui remplace Augier après l’engagement de ce dernier sur le front de l’Est, le mouvement se développe en zone Sud (région lyonnaise), organise des congrès régionaux et nationaux (à Paris en novembre 1942 et juin 1943), publie un Bulletin et s’installe dans de nouveaux locaux 5 rue de Tilsitt puis 34 avenue de la Motte-Piquet.
Les effectifs revendiqués – 40 000 – sont sans doute en réalité de l’ordre de 1500.
Les JEN se rapprochent des « Jeunesses nationales populaires » de Déat, mais entretiennent des rapports tendus avec les "Jeunesses populaires françaises" de Doriot…
Source : Police des temps noirs de Jean-Marc Berlière
Jacques Schweitzer chef des JEN
avec l'insigne du mouvement sur la poitrine.
...Certains anciens des Jeunes de l’Europe Nouvelle sont actifs dans les milieux nationalistes d’après-guerre.
​
Une des passerelles tentées est la mouvance bretonne (emsav)
​
Le néo-druidisme fonctionne d’ailleurs comme les œuvres de Saint-Loup, mêlant histoire et occultisme, Saint Loup popularisant dans son œuvre une SS mystique, païenne, notamment dans "Nouveaux cathares pour Montségur" (une quête du Graal aryen issu de Thulé > , couvert d’inscriptions runiques, et que Rosenberg et un collège sacré mené par Himmler veulent récupérer via une fraction d’élite de la SS).
​
Ainsi de Georges Pinault, alias Goulven Pennaod, ex-JEN qui participe à partir de 1954 à "La Bretagne"
​
conjointement à Olier Mordrel, le collaborationniste breton partisan dès la guerre d’Empires raciaux.
Toutes les revues socialistes-européennes issues d’Europe-Action, puis "Pour une jeune Europe" et Le "Devenir européen", invitent d’ailleurs à la lecture de "la Bretagne réelle",
​
la thématique celtique paraissant bien un des lieux de transition entre l’aryanisme, l’européisme, et l’affirmationisme blanc...
​
Le Parti National Breton d’Olier Mordrel, partisan de l’indépendance avant-guerre, s’est aligné sur l’occupant, puis a prôné une Europe des régions intégrées au IIIe Reich, tout en dépassant la seule question de la nation bretonne au profit de l’apologie d’Empires raciaux continentaux (cf. Pascal Ory, op. cit., 1976). Olier Mordrel participe à "Notre Europe" et par la suite à "Eléments". Son fils Trystan est secrétaire de rédaction d’Eléments en 1984-85, et est l’un des responsables de la librairie Ogmios. Lui, Goulven Pennaod et Guillaume Faye ont cofondé l’association d’Europa Riezel ( "l’Europe impériale" ) et "Diaspad", une revue nationaliste bretonne celto-druidique militant pour l’Europe des ethnies.
Source :
...Toujours est-il qu’il se trouve très jeune embarqué dans la tourmente du siècle. De l’effondrement en 1940 de l’Etat français est né le rêve d’un Etat breton indépendant… au sein d’une Europe toutefois très germanophone. Mon père fut de ceux qui partagèrent ce rêve, suivant l’adage bien connu : « l’ennemi de mon ennemi est mon ami ». En 1944, donc, Georges Pinault tire au Panzerfaust sur les Sherman de l’armée Patton, contribuant quelque peu à retarder la libération de la ville. Il avait seize ans, et n’eut été l’intervention d’un résistant ami de la famille, son existence se serait achevée sous les balles d’un peloton FFI...
​
Riwal (son fils), 05/12/2000
Georges Pinault - officier français
Georges Pinault - druide KADVAN
Il devint un des grands spécialistes de la langue bretonne et des autres langues celtiques.
Il a notamment publié :
Une petite grammaire du cornique - Yezhadur berr ar c'hernewek.
Une grammaire nouvelle du du gallois - Yezhardur nevez ar c'hembraeg.
Un manuel du moyen-breton - Dornlevr Krennvrezhoneg.
​
Très lié à Olier Mordrel il a créé avec lui un groupe néo-druidique.
Il était également un grand ami de Marc Augier (Saint-Loup).
​
Trop proche de l'extrême droite française (Jean-Louis Tixier-Vignancour,Jean-Marie Le Pen...) un poste de chercheur à l'université de Lyon-3 lui a été refusé.
​
Il a publié des articles dans de nombreuses revues :
Le devenir européen, Ogam, la Bretagne réelle, Europe action, La nouvelle école, Diaspad, Preder, Ar Stourmer, An nerzh, Al Liamm, Kad, An Tribann, la Bretagne à Paris ...