top of page

"Collaboration, groupement des énergies françaises pour l'unité continentale"

ou

Groupe Collaboration

images.jpeg

Alphonse van Bredenbeck de Châteaubriant

 à ne pas confondre avec François-René de Chateaubriand, auteur des Mémoires d'Outre-tombe

Alphonse de Châteaubriant (1877-1951) est issu d’une famille bourgeoise hollandaise dont le fondateur, Gaspard van Bredenbeck, sera naturalisé français au XVIIe siècle.

 

Il travaille tout d’abord en tant que journaliste, et écrira des romans régionalistes.

Il obtiendra le prix Goncourt en 1911 avec son livre "Monsieur des Lourdines" et le grand prix du roman de l’Académie française en 1923 pour son ouvrage "La Brière".

Il participa à la Première Guerre mondiale en tant qu’ambulancier, et sort de cette expérience convaincu de la nécessité de se réconcilier avec l’Allemagne pour éviter un nouveau conflit.

 

Catholique et germanophile, il est séduit par le régime national-socialiste dans lequel il voit un retour à l’esprit de chevalerie.

Il est de ceux qui se sont tout de suite rangés du côté de la collaboration. Sous l'Occupation, il préside le groupe Collaboration et dirige, de juillet 1940 à mai 1941, La Gerbe, périodique qui se veut un  "hebdomadaire politique et littéraire".

Le rédacteur en chef en est Marc Augier (Saint-Loup) →

alphonse de chateaubriant

Le premier exemplaire paraît le 11 juillet 1940. On y trouve les signatures de Jean Giono, Paul Morand, Jean Cocteau, Marcel Aymé, Sacha Guitry, etc.

 

L'hebdomadaire défend l’idée d’une Europe aryanisée, débarrassée du bolchévisme, proche des thèses du Rassemblement national populaire de Marcel Déat, s'éloignant alors du pétainisme maréchaliste.

Il soutient la Légion antibolchévique en participant à un meeting de Jacques Doriot.

 

Il donne des conférences à Rennes pour défendre le rapprochement avec l’Allemagne, comme le dimanche 16 novembre 1941, animée par le « groupe collaboration » de la capitale bretonne.

Après l’écrasement de l’Allemagne, Alphonse de Châteaubriant se réfugie en Autriche, où il vit à Kitzbühel, se faisant appeler "Dr Alfred Wolf".

Il meurt dans un monastère le 2 mai 1951 après avoir publié une Lettre à la chrétienté mourante.

(Goulven Pennaod)

Gabrielle Storms (sa maitresse) l'a beaucoup influencé

alphonse de chateaubriant
alphonse de chateaubriant
La_peur_du_bolchevisme.png
bottom of page