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Elsass-Lothringisch

Autonomistische Partei

Bezen Perrot

"Il existe des Alsaciens qui sont des patriotes allemands

au même titre que d’autres sont des patriotes français.

ils ne se distinguent de ceux-ci que par le choix qu’ils ont fait.

On peut regretter ce choix mais on ne sait en vertu de quel critère on pourrait les en blâmer"

 

Frédéric Hoffet

Psychanalise de l'alsace

Rot un Wiss

24 mai 1926 :

Création du HEIMATBUND (ligue de défense du pays natal), structure politique commune de coordination et de lutte pour les partisans de l'identité alsacienne. Le Heimatbund exigeait pour l'Alsace, mais toujours dans le cadre de la France, une autonomie législative et administrative avec un parlement élu au suffrage universel jouissant du droit de budget et un exécutif ayant son siège à Strasbourg.

Les Nanziger
( autonomistes alsaciens )

les Nanziger sont des autonomistes et séparatistes emprisonnés

par la France au début de la guerre et libérés les nazis.

Les Nanziger ont signé une lettre d’allégeance à Hitler

et certains se sont vu confier des responsabilités au sein du régime en place. 

Les-Nanziger-scaled.jpeg

Les “Nanziger” aux Trois Epis en juillet 1940.

Certains ont encore l’uniforme français qu’ils portaient au moment de leur arrestation.

De gauche à droite, au fond : Jean Keppi, René Hauss, Herrmann Bickler, Joseph Oster, René Schlegel, Edmond Nussbaum.

De gauche à droite au premier rang : Rudi Lang, Victor Antoni, Joseph Rossé, Joseph Brauner, Marcel Sturmel, Peter Bieber, Paul Schall, Camille Meyer, Jean-Pierre Mourer.

Photo de groupe prise après leur libération de la prison de Nancy en 1940,

Après la guerre la plupart des "Nanziger" furent condamnés par les tribunaux français pour collaboration et haute trahison.

1927

Création à Quimper du Comité Central des Minorités Nationales de France (CCMNF). Secrétaire: Maurice Duhamel (PAB). Partis fondateurs:

Camille Dahlet

Paul Schall

Paul Graziani

CORSE

Petru Rocca

CORSE

Camille Dahlet

ALSACE

paul schall

ALSACE

congres du PAB à Chateaulin 1928

1928 - congrès du PAB à Chateaulin - Paul Schall et Camille Dahlet Représentent L'Alsace

A Chateaulin où le PAB tient son second congrès , Olier Mordrel peut se féliciter des résultats obtenus grâce au rapprochement avec l'Alsace.

Le procès de Colmar a permis de faire connaître au monde le mouvement autonomiste breton qui,

depuis des années, demeurait à peu près ignoré.

Après Colmar, le parquet de Rennes est informé d'une augmantation importante du tirage de Breiz Atao, qui imprimé à 800 exemplaires avant 1927  serait passé à 2 où 3000 en 1928.   

breiz atao

Morvan Marchall et Paul Schall (chapeau à la main)

à gauche sur la photo on reconnait le sonneur Marcel Le Bouc.

Complètement à droite : l'écrivain Edmond Coarer (nom druidique : Kalondan) .

Il fut l'un des fondateurs du parti BREZONA >

Paul Schall

Avec René Hauss et Charles Roos

Paul Schall fonde en 1927 l'ELAP

Elsass-Lothringisch-Autonomistische Partei )

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 Paul Schall (à gauche) et René Hauss devant le siège du Journal autonomiste "ELZ" - 1940 -

Paul Schall né le 15 juin 1898 à Strasbourg, mort le 16 octobre 1981 à Karlsruhe. était un journaliste de nationalité allemande et française et un homme politique, autonomiste alsacien.

Dessinateur industriel de formation, il est attiré par le journalisme. Il devient rédacteur au Schliffstaan puis rédacteur en chef à la Zukunft, hebdomadaires autonomistes.

 

Le  "Comité des minorités nationales de France", créé à son initiative en 1927, encourage les autonomistes Catalans, Bretons, Flamands et Corses à devenir "séparatistes", le but étant de démembrer la France.

En 1927, il fonde avec Karl Roos l'Unabhängige Landespartei (ULP), dont il est le porte-parole. Il est invité la même année au premier congrès du parti autonomiste breton à Rosporden aux côtés d'Hermann Bickler.


Arrêté le 30 décembre 1927, il est jugé au procès de Colmar pour atteinte à la sûreté de l'État et condamné à 5 ans de prison.

En 1929, il se présente aux élections cantonales dans le canton de Strasbourg-Nord, contre notamment le communiste Frédéric Guillaume Liebrich.

Arrêté en 1940 avec les leaders autonomistes, il est incarcéré à Nancy. Il est libéré par les Allemands en 1940.

 

Aussitôt entré à la NSDAP, il est nommé Kreisleiter de Molsheim et rédacteur en chef adjoint aux Strassburger Neuste Nachrichten.

Il n’hésite pas à se vanter, dans un discours du 14 février 1943, d'avoir participé à des manifestations national-socialistes à Kehl dans les années trente, et d'avoir personnellement rencontré le Führer.

Condamné à mort à la Libération, pour trahison, il fuit en Souabe et obtient la nationalité allemande en 1956. Il fut rédacteur en chef au journal Der Westen jusqu'en 1970.

Wikipédia

Roos
Kark Roos
Hermann Bickler

Hermann Bickler ( à droite ) en compagnie de l'Oberstadtkommisar Dr Robert Ernst. - 1940

Hermann Bickler fondateur en 1937 de l'Elsass-Lothringer Partei. ​

Il sera très actif en Bretagne durant la seconde guerre mondiale.

C'est lui qui sera un des donneur d'ordres du groupe Vissault de Coëtlogon →

En 1927, 2 ans près la publication du manifeste du Heimatbund, un certain nombre de ses signataires fondent le parti autonomiste ELAP

 

A Noël 1927 il est la cible principale des perquisitions de la police, et compte le plus grand nombre d’inculpés du procès de Colmar de mai 1928. 

 

René Hauss remporte quatre sièges aux cantonales de 1928

En 1931, Karl Roos est élu à Strasbourg-Est.

 

L’UPR  ( Union Populaire Républicaine ) accepte  une alliance avec les autonomistes (et les progressistes de Camille Dahlet), mais aussi avec les communistes, qui remportent la mairie de Strasbourg en 1929 : c’est ce qu’on appelera « le Volksfront ».

 

l’arrivée au pouvoir d’Hitler en 1933 change la donne.

L’UPR mais aussi les progressistes sont de plus en plus réticents, devant la séduction de plus en plus évidente qu’exerce le national-socialisme sur les autonomistes de la Landespartei.

D’autant qu’une dissidence se renforce de jour en jour, celle de la Jungmannschaft de Hermann Bickler.

 

Depuis septembre 1938,Karl Roos est qualifié de Henlein alsacien ; il n’est pas le seul. Mais il est arrêté en février 1939 pour espionnage et sera condamné à mort puis fusillé.

 

Partis et journaux autonomistes sont interdits à l’été 1939 et les dirigeants internés dès la déclaration de guerre.

partis autonomistes alsaciens

MOUVEMENTS  ALSACE MOSELLE de 1874 à 1939

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