Charles le Gaonac'h
Né à Plonevez-du-Faou le 07 novembre 1909
Marié en Irlande avec Ethel Winifred Gilbride
Mort à Carhaix le 17 janvier 1999
89
ans
Formation et début de carrière
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Études : École supérieure de commerce d'Angers
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1929 : Service militaire à Brest (matricule 4249)
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Inspecteur à L'Union, compagnie d’assurances
Engagement politique et militantisme
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Novembre 1933 : Secrétaire permanent et rédacteur d’articles dans la revue Breiz Atao
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Militant autonomiste breton, actif dans les réunions, manifestations et conférences.
Administrateur des revues :
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Bulletin des Minorités Nationales en France
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Peuples et Frontières
Seconde Guerre mondiale
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1940 : Prisonnier au début de la guerre, transféré au Stalag/Oflag III A à Luckenwalde (près de Berlin)
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Libéré en tant qu’autonomiste ; représentant du Comité National Breton (C.N.B.) auprès des autorités allemandes à Berlin
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Chargé de propagande germanophile auprès des prisonniers bretons.
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Recensement des prisonniers bretons (~137 000) et libération de ceux adhérant au C.N.B.
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Stalag IX B : conférences antifrançaises sur la Bretagne, formation spéciale pour les rapatriés.
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Environ 8 000 prisonniers adhèrent au C.N.B., 2 000 restent fidèles
Stalag IX B
Dans une partie du camp se trouvent rassemblés uniquement des prisonniers d'origine bretonne, activistes ou sympathisants du mouvement breton
(NÉMO Louis dit "HÉMON Roparz", GOULET Yann, l'abbé LE GOFF, GEFFROY André, TASSEL, architecte à Brest, LOUARN Alan, DARSEL Joachim, CATTELIOT Joseph, GOURLAOUEN Georges, DESHAYES René, etc. ).
Pour ce motif, les rapatriés reçoivent une formation spéciale avant de rentrer en Bretagne.
Des noms de prisonniers rapatriés, dont GOAZ Charles, existent sur une liste trouvée dans un des carnets de LE GAONAC'H.
Selon le prisonnier GOURLAOUEN Georges, huit mille prisonniers ont adhéré au C.N.B. et ont été rapatriés, deux mille seulement sont restés fidèles au C.N.B.
Sont aussi intervenus pour les faire libérer les délégués de la propagande du C.N.B. : LE MÉE Georges, rédacteur en chef de “L’Heure Bretonne” à Rennes, LE HELOCCO Hervé, avocat à Quimper, qui leur font des conférences sur le nationalisme au camp.
MORDREL Olier, alors chef du CNB, intervient lui-même pour les faire rapatrier.
Après son retour en France
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Inspecteur général du nouveau PN.B.
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Partisan de l’autonomie intégrale, hostile au gouvernement de Vichy
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Conférences de propagande à Paris (Conférences de L'Heure bretonne, Palais de la Mutualité)
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11 décembre 1941 : réunion privée du P.N.B., encadrée par les Bagadoù Stourm.
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Novembre 1943 : orateur lors de 19 réunions pour les cadres du P.N.B.
Arrestation et exil
Le 04 août 1944 il quitte Châteaulin.
Le 09 décembre 1944 : inculpé d’intelligence avec l’ennemi, considéré comme autonomiste dangereux
Le 1ᵉʳ février 1945 : arrêté et incarcéré à Saint-Charles, Quimper (libéré par manque de preuves).
Fin septembre 1946 avec Jacques De Quelen, Gwion Hernotet il effectue la traversée de Pornic à Cork sur un bateau de plaisance.
Il travailla, en Irlande, sans grand succès dans une échoppe de pommes de terre et de bonbons.
Condamné par contumace dans le procès du PNB. en mars 1947 à 10 ans de travaux forcés.
Il est acquité en septembre 1954 et rencontre l'un des directeurs de la compagnie d'assurances l'Union dont il avait été autrefois l'un des agents en Bretagne.
Celui-ci lui offrit la direction de l'antenne que l'Union établissait à Nairobi, au Kenya.
Charles le Gaonac'h revint donc en Irlande pour s'y marier en janvier 1955, avant d'émigrer avec sa femme à Nairobi.
Il y resta de longues années avant de revenir prendre sa retraite en Bretagne.
A partir d'une publication de Ej Sizun
Réfugié en Irlande
Source :
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Signalé en fuite en décembre 1944
par son employeur.
Réembauché en 1954
(Responsable pour le Kenya)