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Roger Le Neveu 

Le légionnaire

roger le neveu le légionnaire

Bien qu'opérant souvent pour le

groupe Vissault  >

Roger Le neveu n'en faisait pas partie

 

Roger Le Neveu est né le 25 février 1919, à Baron-sur-Audon près de Caen. 

Ingénieur de formation, il est condamné en 1939 à une peine de prison de quelques mois pour des larcins.

Il s’engage alors dans la Légion du 1er Régiment étranger, ce qui lui vaut par la suite le surnom de Roger le Légionnaire.

Il sert au Maroc et en Algérie.

Il participe à la campagne de France en 1939 et 1940 pendant laquelle il est fait prisonnier.

Il s'échappe et entre dans la résistance.

Il Trahit son mouvement.

Il rejoint le SD Amt IV à Paris où il commence à travailler avec Guy Vissault de Coëtlogon.

Guy Vissault de Coëtlogon charge Le Neveu d’infiltrer le réseau de résistance "Bordeaux-Loupiac".

 

​En peu de temps, il se retrouve dans le réseau chargé de l’instruction militaire.

On ne se méfie pas de lui.

Roger Le Neveu va participer et être à l’origine de nombreuses arrestations et d’exécutions de résistants.

 

Infiltration du réseau Pat O'Leary

Jean-Claude Camors, chef du réseau BORDEAUX-LOUPIAC

Abattu par Roger Le Neveu

Le 11 octobre 1943, vers 15 h, Jean-Claude Camors avait rendez-vous au café de l’Epoque, rue du Pré Botté ( Rennes) avec plusieurs membres du réseau.

L’établissement était tenu par Franz Nouët, lui-même agent de renseignement du Mouvement de Libération Nationale.

Vers 17 h, entra un certain Roger Le Neuveu. dit "le Légionnaire", qui s’était engagé dans la résistance dès le début et qui travaillait à présent pour les Allemands.

Il reconnut Jean-Claude Camors, qu’il avait autrefois rencontré, sortit une arme et voulut arrêter tout le monde.

S’ensuivit une bagarre, un sergent de l’aviation allemande entendit des coups de feux et entra porter main forte à Roger Le Neveu.

Jean Claude Camors avec deux autres camarades prit la direction de la rue Maréchal Joffre, avec Roger Le Neveu à ses trousses qui fit feu à plusieurs reprises.

Les trois hommes s’engouffrèrent dans l’immeuble du 2, rue Maréchal Joffre et montèrent jusqu’au grenier pour s’enfuir par les toits.

Très grièvement blessé, Jean-Claude Camors laissa ses compagnons et redescendit se réfugier sur un palier pour protéger leur fuite.

Avec l’aide d’un habitant de l’immeuble, il détruisit des papiers compromettants qu’il portait sur lui et en avala une partie.

C’est là au petit matin que son cadavre fut retrouvé.

Persuadé qu’il avait avalé tous ses documents, les Allemands emmenèrent son corps pour l’autopsier.

Source :

roger Leneveu le légionnaire

Télégramme émanant de la section contre-espionnage du BCRA

(Bureau central de renseignements et d'action) 

 annonçant la mort de Jean-Claude Camors - tué par Roger le légionnaire

Mort de Roger Le Neveu

Deux versions

VERSION 1 -

 

 Début juillet 1944, les membres du groupe de Guy Vissault de Coëtlogon se soupçonnent mutuellement de trahison et visent particulièrement Roger Leneveu. Il est accusé de fournir des renseignements sur ses camarades aux services de la Gestapo.

Sous prétexte d’une manœuvre de reconnaissance à Saint-Jacques-de-la-Lande, ses comparses entraînent Le Neveu dans un chemin creux où il est abattu, laissant croire aux autorités allemandes qu’il a été tué par des résistants.

Source :

VERSION 2 -

 

Le 27 mai 1944, sur une route à proximité du Mont-Mouchet > où il a rendez-vous avec Emile Coulaudon (Gaspard), Yves Léger > et deux de ses camarades arrêtent un véhicule suspect.

Deux hommes en sortent disant chercher le contact avec la résistance tout en montrant des papiers d’identité et des messages codés.

Il s’agit en réalité de deux agents français de la gestapo : Roger Le Neveu, dit Roger le Légionnaire, et son adjoint Demay.

Apercevant un insigne allemand sur le véhicule, l’un des résistants dégaine son arme et blesse Roger le Légionnaire qui réplique, tuant Yves Léger et un autre résistant.

Le soir même, les deux gestapistes, rattrapés par les maquisards, sont exécutés après leur interrogatoire. 

( Sans que les maquisards aient une preuve indiscutable de son identité )

Source :

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