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Château de Kerriou

Centre d'entraînement des Bagadou Stourm

gouezec finistere
drapeau des bagadou stourm

Des cours spéciaux sont donnés à l'encadrement, divisés en trois "degrés" sanctionnés chacun par un examen.


Le programme s'étend de données générales, telles que la discipline et les commandements, la marche en campagne, la concentration auprès d'un objectif à attaquer, la signalisation, etc... (1er degré), à des cours techniques portant sur l'art du sabotage pour le 3ème degré (supérieur).


Des manœuvres permettent de mettre en pratique les données théoriques acquises.
Une instruction portant sur des cours de cartographie, de morse et de manipulation et du fonctionnement du revolver a été remis, et quelques tirs d'instructions auraient été effectuées dans les dépendances du château, des détonations ont été nettement entendues du dehors.

Il semblerait d'après des renseignements recueillis de source sûre, permettent d'établir que le centre ne possède aucun armement collectif, ni aucun effet d'uniforme noir, calot écossais, cravate blanche, brassard ornementé d'un triskèle, bottes, et le drapeau Gwenn-ha-Du.


Mais les participants concernés sont peu loquaces sur le sujet et ont reçu ordre de confidentialité.
Durant leur séjour, les militants sortent souvent en groupe mais ne portent ni uniforme, ni arme apparente.

le 24 août 1940,  les actions et la présence de l'organisation suscitent l'hostilité ouverte de la population du bourg de Gouézec situé à 3 kms.
Un arrêté d'interdiction est émis par le maire en ce qui concerne un défilé par ce groupe, afin d'éviter des incidents graves qui n'auraient pas manqué d'éclater entre la population et les Bagadou Stourm.


Très vite dans la région, s'en suivent de l'indiscipline, des scènes d'ivrognerie dans les bistrots avec menace au pistolet, bagarres...


La vente au son du biniou dans les villes et villages aux alentours (Quimper, Quéménéven...) de leur journal "L'heure bretonne", exhortant les Bretons à grossir leurs rangs se solde par des affrontements.


le 14 mai 1941, alors qu'un camp d'entraînement d’été de militants du PNB est programmé du 1er au 10 août 1941, le château est réquisitionné par René Hollard, sous-préfet de Châteaulin pour y installer un centre de formation professionnelle avec dortoirs et ateliers.


115 jeunes de 14 à 17 ans repliés de Brest sous les bombes y apprennent un métier bois, fer ou électricité, reçoivent une instruction technique mais aussi une éducation morale, dans ce centre bien outillé.


Les membres du P.N.B. durent quitter les lieux.

Le 18 août 1944, l’État-major des FFI de Bretagne occupe le château qui deviendra le PC du colonel Eon.

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