23 août 1939 - Signature du pacte germano-soviétique
Le pacte germano-soviétique ouvrira la voie à l’invasion et à l’occupation commune
de la Pologne par l’Allemagne nazie et l’Union soviétique en septembre.
Arrangement pratique entre deux ennemis idéologiques jurés, l'accord permet à l'Allemagne nazie de se tailler des sphères d’influence en Europe de l’Est tout en engageant les deux parties à ne pas s’attaquer durant 10 ans.
Mais moins de deux ans plus tard, Hitler lance l'invasion de l’Union soviétique.
22 juin 1941 - Rupture du pacte germano-soviétique
Les maquis communistes entrent alors en action
Le Parti communiste français assure avoir combattu les Allemands dès 1940, poursuivant ainsi l’engagement armé qui fut le sien durant la guerre d’Espagne dans les Brigades internationales.
Ces allégations sont battues en brèche par des anciens cadres de la résistance communiste demeurés membres du PCF mais qui militent anonymement au sein du groupe Unir.
A l’orée des années 1960, ils affirment que les communistes français ont suivi deux lignes diamétralement opposées.
Selon eux, la direction nationale du PCF n’a aucunement résisté aux Allemands en 1940 : fidèle à la ligne neutraliste et pacifiste prescrite par Moscou, elle s’est cantonnée dans une prudente réserve à l’égard de l’occupant tout en plébiscitant le pacte de non-agression signé le 23 août 1939 entre l’URSS et l’Allemagne nazie.
Mais ils soulignent a contrario que de nombreux militants provinciaux sont entrés en résistance dès 1940 en dépit des consignes du « Centre » parisien. Parmi eux, ajoutent-ils, certains, souvent passés par la guerre d’Espagne, commettent d’emblée des attentats.
Les historiens communistes soutiennent la version orthodoxe, l’écrasante majorité des historiens non communistes adhèrent à la thèse dite de la double ligne. […]
Le PCF crée ses premiers groupes armés à l’été 1941 sur ordre de l’Internationale communiste (IC) qui multiplie les télégrammes depuis que l’Allemagne nazie a attaqué l’URSS le 22 juin de la même année. […]
Source : Franck Liaigre, Les FTP, nouvelle histoire d’une résistance
Dans son ouvrage Le PCF à l'épreuve de la guerre : 1940-1943 : de la guerre impérialiste à la lutte armée,Roger Bourderon s’intéresse à la période allant de la défaite de juin 1940 à l’entrée en guerre de l’Union soviétique le 22 juin 1941.
" De la défaite de l’été 1940 à l’action directe contre l’occupant, la politique du Parti communiste français évolue dans une contradiction majeure entre la revendication hautement proclamée de l’indépendance nationale, la dénonciation d’un gouvernement de traîtres et de valets, l’affirmation de la nécessité de mobiliser les masses pour la défense de leurs intérêts d’une part, et le refus de situer le combat communiste dans la poursuite d’une guerre qualifiée d’impérialiste des deux côtés, sans établir de distinction entre les buts de guerre britanniques et allemands, ramenés à la volonté d’asservissement des peuples au grand capital."
Le lancement de la lutte armée à l’été 1941
Maquis de Saint-Goazec - Bataillon Stalingrad
Source :
Le Telegramme
Le premier militant nationaliste breton assassiné fut Yann Bricler >
Il a été abattu le 04 septembre 1943 par deux hommes du maquis breton de Saint-Goazec.
En novembre 1943 Célestin Lainé créait le Bezen Perrot.