Edouard Thomas
Commandant Thomas
Chef départemental du PNB
pour l'ille-et-Vilaine
Né le 03 septembre 1887 à Lorient.
Mort le 03 août 1944 à Broons.
Comment est-il mort ?
Version WIKIPEDIA
"...Parmi les dirigeants du PNB, la plupart sont condamnés à la Libération pour collaboration. Neuf personnes, ayant été membres soit du Bezen Perrot, soit du groupe Guy Vissault de Coëtlogon, soit du Selbstschutzpolizei, furent fusillées à Rennes pour faits de collaboration après avoir été condamnées à mort par la Cour de justice de Rennes : Guy Vissault de Coëtlogon (de Rennes), Pierre Bernier (de Pénestin), Hervé Botros (de Lanmeur), Fernand-André Geoffroy (de Pommerit-Jaudy), Claude Geslin (de Rennes), Léon Jasson (de Baud), Corentin Kergoat (de Châteaulin), Joseph Le Ruyet (de Bubry), Commandant Thomas (de Rennes)..."
Version Olier Mordrel
Après avoir rejoint la résistance il a été fusillé par les Allemands à Broons.
Publié dans:
LE BEZEN PERROT
1944 : des nationalistes bretons
sous l'uniforme allemand
Kristian Hamon
ed. Yoran Embanner
Version de l'historien Kristian Hamon ( basée sur un rapport de gendarmerie )
"... Edouard Thomas quitte Rennes sur sa Bicyclette à l'approche des américains.
Ancien officier de la première guerre mondiale, le commandant avait la particularité de toujours porter des culottes de cheval et des bandes molletières.
A-t-il été pris pour un officier français ou un résistant par des soldats allemands rendus particulièrement nerveux à l'approche des troupes américaines ?
Nul ne le sait.
Toujours est-il que le 03 août 1944, vers 10 heures, Edouard Thomas, 56 ans, domicilié à Erquy, de passage à Broons, s'arrêta pour se désaltérer au lieu dit "la Ville Chaton".
Il venait de Rennes et trainait une remorque à la main.
Ayant aperçu un jeune homme qui passait sur la route, il sortit et lui serra la main.
A ce moment deux camions arrivèrent de la direction de Broons et stoppèrent immédiatement.
Un des militaires, qui se trouvait sur l'aile du premier camion, demanda les papiers aux deux hommes.
Après contrôle, il laissa le plus jeune partir et donna un coup de crosse sur la tête de Thomas qui s'effondra aussitôt.
Il lui tira ensuite à bout portant un coup de fusil dans la tête et repartit avec le camion en direction de Rennes.
Thomas décédera quelques heures après à l'hôpital de Broons.
Sa bicyclette n'a jamais été retrouvée..."
Edouard Thomas repose au carré militaire de Broons ( tombe N°128 )