Auguste Bocher, Ar Yeodet (nom bardique) est un journaliste, poète breton, orateur distingué, membre du Gorsedd de Bretagne, né en 1878 et mort le 22 avril 1944.
Il est le rédacteur avec Erwan ar Moal de Breiz, journal hebdomadaire catholique qui fut imprimé jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale.
Il a consacré toute sa vie à la défense de la langue bretonne.
Assassinat
Il fit l’objet d’une première tentative d’assassinat le 20 décembre 1943, mais il se remit de ses blessures, après avoir tué, d’un coup de penn-baz, l’un de ses agresseurs, qui mourut à l’hôpital de Guingamp.
Le motif de cet acte de banditisme aurait été qu’Auguste Boscher avait assisté au repas offert au marquis de L’Estourbeillon, régionaliste .
Il n’y avait rien à reprocher à Auguste Boscher, qui, de surcroît, était opposé comme Taldir Jaffrenou →
à la nouvelle orthographe du breton, soutenue principalement à l’époque par les extrémistes et les activistes du mouvement breton.
Quatre mois plus tard, le jeudi 20 avril 1944, Auguste Bocher était assassiné dans sa maison de Saint-Servais qu’il avait refusé de quitter.
Longtemps, sa mort est passée pour une "exécution" ordonnée par la résistance du département.
Le responsable FPT local affirme qu'aucun ordre de cette nature n'a été donné.
En réalité, Auguste Bocher a été assassiné par des "résistants" de la dernière heure, qui ont profité de la guerre pour assouvir une vengeance personnelle à l'encontre du régisseur du marquis de Kerouartz à Saint-Servais, suite à une histoire de braconnage.