Русская освободительная армия
Rouskaïa osvoboditelnaïa armia
Andreï Andreïevitch Vlassov 1900 -1946
Général soviétique puis collaborateur du 3ème Reich
Engagé dans l'Armée rouge en 1918, il fut conseiller militaire de Tchang Kaï-chek de 1938 à 1940.
Lors de la guerre germano-soviétique, il participa à la défense de Kiev et à la bataille de Moscou.
Fait prisonnier par les Allemands en 1942, il accepta de travailler au service du Reich et forma avec des prisonniers soviétiques une armée dite "de la libération russe" , qui fut engagée en France, en Belgique, en Silésie et à Prague.
Capturé par les Américains et remis aux Soviétiques, il fut pendu en 1946.
Armée Vlassov
Serment militaire par tous les soldats qui rejoignaient les rangs de l'armée de libération russe (ROA) d' Andreï Vlassov.
En tant que fils fidèle de ma patrie, je rejoins volontairement les rangs des combattants des Forces armées des peuples de Russie. Devant mes compatriotes, je jure, pour le bien de mon peuple, sous le commandement général du général Vlassov, de lutter contre le bolchevisme jusqu'à la dernière goutte de sang.
Cette lutte est menée par tous les peuples épris de liberté, alliés à l'Allemagne, sous le commandement d'Adolf Hitler. Je jure d'être fidèle à cette alliance. Pour accomplir ce serment, je suis prêt à donner ma vie.
Selon diverses estimations, le nombre de soldats de la ROA a varié entre 120 000 et 200 000 à différentes périodes.
Cette armée faisait partie des légions de l'Est :
- Armée de libération russe - 70 bataillons.
- Armée de libération ukrainienne - environ 250 000 hommes.
- Légion arménienne - 11 bataillons.
- Légion géorgienne - 14 bataillons.
- Légion musulmane caucasienne - 5 bataillons.
- Légion du Turkestan - 34 bataillons..
- Légion des Tatars de la Volga - 8 bataillons.
Le 14 novembre 1944, ses troupes furent officiellement renommées Forces armées du comité de libération des peuples russes : VS-KONR.
Écoutant un faux rapport prétendant que ces unités n’étaient pas fiables et qu’elles déserteraient pour se joindre aux partisans, Hitler ordonna leur transfert immédiat sur le front de l’Ouest.
De nombreux volontaires russes furent affectés dans l’ouest de la France (Normandie, Bretagne). Ils étaient faiblement équipés, à l’image des unités de cavalerie légère, montées sur de petits chevaux mongols qui surprenaient les populations rurales.
Nombre d’entre ces supplétifs étaient de service lorsque survint le débarquement en Normandie.
La fin de la guerre étant imminente, la ROA commença à chercher activement des contacts avec les Alliés occidentaux, espérant qu’ils sympathiseraient à leur cause et peut-être même les utiliseraient dans une future guerre contre l’URSS.
Les Alliés avaient peu d’intérêts à aider ou à protéger la ROA, une telle initiative aurait au contraire gravement détérioré les relations avec l’allié soviétique.
Peu après, Vlassov et la majeure partie de ses partisans furent capturés par les Soviétiques, ou extradés de force par les Alliés.
Les Soviétiques déclarèrent tous les Vlasovtsy (partisans de Vlassov) traîtres.
Onze officiers, dont Andreï Vlassov, furent pendus le premier août 1946 dans la prison de Boutyrka à Moscou.
Les soldats, leurs familles, seront exilés dans les camps de travail de Sibérie.
Il n'y eut jamais d'amnistie pour les soldats de Vlassov ni en URSS, ni en Russie après la fin de l'Union Soviétique en 1991.
À son niveau d’effectif le plus faible, le bataillon, la plus petite unité tactique de l’infanterie allemande, comprend dix-huit officiers et cinq cent un hommes ; à son plus haut niveau, il comprend vingt-deux officiers et six cent trente-neuf hommes.